• Rappel des actions menées :

    Jeudi 30 janvier : Prise de contact téléphonique avec l’inspection académique de Bordeaux (en charge du personnel remplaçant), qui nous a renvoyée vers l’inspecteur de circonscription.

    6 février : Courrier à l’inspection académique pour alerter sur la situation des écoles de Tresses

    10 février : Rassemblement devant l’école élémentaire à l’initiative de l’association des parents d'élèves, en présence du maire et du journal Sud ouest

    11 février : Parution de l’article dans le journal : « Privés de cours scolaires »

    13 février : Affectation par l’inspection académique de Bordeaux, d’un remplaçant sur la classe de la dernière enseignante absente.

    14 février : Rendez-vous entre l’inspecteur de circonscription et les représentants des parents d’élèves

     Compte rendu de l’entretien avec l’inspecteur de circonscription :

            L’inspecteur ne nie pas les soucis rencontrés avec le non remplacement des enseignants, que ceux-ci soient prévus ou non. Son rôle consiste à affecter les ressources dont il dispose de manière à assurer, la continuité de service.

           Cependant il faut savoir que ses ressources sont très limitées. Pour environ 400 enseignants sur la circonscription de l’entre deux mers, il ne dispose que de 4 personnes dont une avec des décharges syndicales.

            Son quota initial était de 10 auquel l’inspection académique de Bordeaux, en a réquisitionnés 5 pour des remplacements longue durée (comme des congés maternité par exemple), et un(e) a démissionné(e). A cela s’ajoute une recrudescence des absences (jeunes mamans et personnel vieillissant).

          L'ensemble du territoire se retrouve en pénurie ce qui ne permet pas l’échange de moyens humains entre les différentes circonscriptions.

            L’inspecteur nous a fait part de son impuissance à trouver des solutions. Il subit la situation et se retrouve coincé entre l'académie qui lui demande de "gérer" la situation et le mécontentement des parents.

          Force a été de constater que notre action du 10 février suivie de l'article de presse ont été pour beaucoup dans le remplacement "avancé" de l'enseignante absente. L'académie n'appréciant pas la mauvaise presse au point de reprocher à notre inspecteur de circonscription de ne pas avoir gérer une situation ingérable.

         Il est fort dommage d'être obligé d'en arriver là pour obtenir le minimum que nous, parents, attendons de l’École publique, c'est à dire un enseignant par classe.

          Nous avons donc décidé d'écrire à notre député mais aussi au ministre de l'Education Nationale pour l'alerter de cette situation en espérant que nous ne serons pas les seuls à les interpeller sur l'urgence et l'importance de mettre en œuvre des solutions efficaces.

     En attendant, merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à cette mobilisation.

     L'équipe des représentants des parents d'élèves de Tresses


  • Comme vous le savez peut-être, deux enseignantes de l'école élémentaire et une à la maternelle sont actuellement absentes.

    Or, elles ne sont pas remplacées ou de manière très ponctuelle. Les enfants dont les parents n'ont pas d'autres solutions que de les laisser à l'école sont répartis dans les autres classes où ils sont occupés tant bien que mal. Il est bien évident que pour un enseignant de classe de cm2, il est difficile d'intégrer un élève de CP.

    Suite à cela, dès jeudi 30 janvier, notre présidente a pris contact avec l'académie et la personne en charge des remplacements. La réponse fût un constat d'impuissance,  manque de personnel et recrudescence d'absents. Résultat, eux-mêmes ne savent pas quand ils seront en mesure de les remplacer.

    De même, nous avons pris contact avec le directeur de l'école pour lui signaler notre démarche et lui demander d'essayer de nous prévenir un peu plus tôt quand des absences sont prévues. Sa réponse a été, que comme nous, les enseignants espèrent jusqu'au dernier moment qu'un remplaçant leur soit affecté et qu'ils ne peuvent pas signaler dans le cahier de liaison qu'ils ne seront pas remplacés. En effet, ceci est considéré comme une faute professionnelle par l'Education Nationale.

    Nous avons porté aussi à son attention sur la manière dont le message avait été transmis à nos enfants. Un certain nombre en a été affecté. Ils ont compris qu'il n'y aurait personne pour les accueillir et qu'il ne fallait pas qu'ils viennent à l'école. Or, le message était plutôt de demander de faire part à leur parents d'essayer de trouver une solution de garde pendant l'absence de leur enseignant en espérant que sa durée soit la plus courte...

    Cette situation est intolérable tant pour les enfants qui n’ont pas reçu l’enseignement qui leur est dû que pour ceux dont la classe a fonctionné différemment. Néanmoins, c'est à elle seule, l'institution, de pallier à ses dysfonctionnements, non aux familles. 
     
     
    C’est pourquoi, nous vous invitons à nous rassembler
     
     le lundi 10 février à partir de 8h45
     
     devant l'école élémentaire
     
    Nous avons invité le journal Sud Ouest et TV7
    et pris rendez vous avec l’inspection académique pour ce lundi.
     
    Il va de soit que plus nous serons nombreux,
    plus notre voix sera entendue !!




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